Le bosquet de l'Encelade

*Monsieur était arrivé au bosquet de l'Encelade, il y attendait son frère.*

*Le Roi arrive, accompagné à deux pas derrière lui, comme toujours lorsqu'il se promène dans les jardins, de deux gardes du corps*

*Il aperçoit son frère*

- Mon cher frère, désolé de vous avoir fait attendre si longtemps. J'espère que vous n'avez pas trouvé le temps trop long.

*Il vit son frère arriver, il s'inclina devant lui*

- Non, pas du tout Sire, ne vous inquiétez pas, et puis il fait tellement beau que le temps ne peux pas paraître long dans ces splendides jardins

*Sourit*

- Je vous remercie de ce compliment, Monsieur mon frère, mais c'est Monsieur Le Nôtre qu'il faut féliciter.

*Se tourne vers la fontaine, au centre du bosquet, qu'il montre du doigt à son frère*

- Avez-vous remarqué les modifications que j'ai demandé pour cette fontaine. Cela n'est-il pas magnifique?

*Philippe sourit à son frère puis il regarda la fontaine qu'il lui indiquait.*

- Justement mon Roi je me disais bien que cette fontaine avait subi quelques transformations, mais je n'en était pas certain. Cela rend parfaitement bien.

*Sourit*

- Oui, en effet, cela est bien meilleur maintenant. Pour la magie qu'inspire ce lieu, il faut féliciter ses merveilleux créateurs, qui sont de véritables génies.

- Oui, cela est certain. On voit bien qu'ils connaissent bien leur métier

*Sourit*

- J'aprécie, mon frère, que vous reconnaissiez la valeur de ces artistes. En effet, leur talent est à reconnaître, et il faut en faire la renomée, car en dehors de leur prestige personnel, ils apportent du prestige à notre couronne.

*Le regarde en souriant*

- Je crois Sire mon frère que c'est justement pour cela qu'ils se sont si bien appliqués, ils savaient que c'était pour traduire la grandeur de votre Royaume, en un mot ils savaient que c'était fait à votre gloire.

*Touché par ce compliment*
*Sourit*

- Je vous remercie de ce compliment, Monsieur mon Frère. Il me va droit au coeur.

*Lui sourit*

- Mais je vous en prie mon Roi........ce compliment était des plus sincère

*Sourit*

- Je n'en doute pas mon frère, je n'en doute pas. Mais dîtes-moi, avez-vous opéré à des transformations, récemment, dans votre domaine de Saint Cloud?

*Le regarde*

- Et bien non, pas récement, je devrais le faire, mais je me sens si las en ce moment, je ne sais pas ce qu'il m'arrive

*l'air inquiet*

- Mais je croyais que vous alliez mieux. Que vous est-il arrivé, pour que vous soyez si mélancolique?

*Le regarde*

- Oui Louis, je vais mieux, mais, je parlais de fatigue physique, je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je m'essoufle au moindre mouvement, et c'est très désagréable

*Inquiet pour son frère*

- Et vous souffrez depuis longtemps? Pourquoi ne pas m'en avoir parlé plus tôt, Monsieur mon frère?

- Et bien, cela fait plusieurs moi oui......Je vous demandes pardon, mais je me disais que vous aviez des affaires bien plus importantes, alors je n'ai pas jugé utile de vous en parler

*Triste, le regarde dans les yeux*

- Philippe, vous êtes mon frère. Il ne fallait pas hésiter à venir me voir. Peut-être puis-je faire quelque chose pour vous? Voulez-vous que je vous envoie mon médecin?

*Philippe fut touché par le regard de son frère*

- Je vous remercie Louis, mais je ne sais pas si il y a quelque chose à faire, car mon médecin m'a dit qu'avec la vie que je menais, c'était normal que j'ai cela.....il a rajouté que je m'étais condamné moi-même.

*Il lança à son frère un regard suppliant*

- Oh mon frère....j'ai si peur, je ne veux pas mourir.

*Triste*

- Mais voyons, Philippe, ne cédez pas à la panique. Mon médecin va venir vous voir, et il trouvera un remède à votre mal. Vous ne mourrez pas.

*Le regarde*

- J'aimerais être aussi confiant que vous mon frère.

*Le regarde*

- Mais il faut garder confiance, mon frère. Séjournez au château, et reposez-vous, cela calmera peut-être votre mal.

*Le regarde*

- Oui, peut-être avez-vous raison....Mais, s'il vous plaît mon Roi,n'en parlez pas à ma fille, elle ne doit pas savoir

*le regarde*

- Je ne lui en toucherai mot, soyez en assuré. Mais si quelque souci vous importune, n'hésitez pas à m'en faire part.

*Lui sourit doucement*

- Oui, je vous le promet