Viens voir son frère

*Philippe ne s'était pas remit de ce que lui avait dit sa fille il décida d'aller voir son frère pour lui demander si il n'y avait vraiment aucun recours. Il frappa à la porte des appartements.*

*Un valet ouvre la porte*

- Votre altesse. Désirez-vous voir le roi? Je m'empresse de le prévenir.

*Le valet rentre voir le roi*

- Sire, Monsieur votre frère souhaite être reçu.

*Le Roi répond*

- Bien, je vais le recevoir.

*Le valet retourne à la porte*

- Votre altesse, vous pouvez entrer, le Roi vous attend.

*Regarde le valet*

- Merci

*Entre dans la pièce*

*S'approche de son frère*

*S'incline respectueusement devant lui*

- Bonjour Sire, je suis navré de vous importuner de la sorte, mais je voulais vous entretenir d'un sujet qui me tiens énormement à coeur si vous le permettez

*Lui sourit*

- Bonjour Monsieur mon frère. Sachez que jamais vous ne m'importunez.

*Lui désigne le siège en face de lui*

- Mais je vous en prie, asseyez-vous. Je suis à votre écoute.

*Le regarde en souriant*

- Merci Majesté.

*S'asseoit sur le siège*

*Croise les jambes*

- Et bien voilà, c'est à propos de ma fille, et je sais qu'elle vous a parlé de cela, de son mari qui la frappait et.....

*Il lança à son frère un regard suppliant*

- Ne peut on faire quelque chose Sire, elle ne peux pas rester ainsi à supporter cet homme

*L'air pensif*

- En effet, votre fille est venu me voir, et croyez moi, je suis fort désolé de ce qui lui arrive. Elle est ma nièce.

*Regarde son frère*

- Que voyez-vous comme solution à ce problème?

- Je ne sais pas, ne pourrait-on envisager une séparation, même sans avoir recours au divorce qui n'est pas accepté par la sainte église, nous pourrions peut-être la tenir éloigné de son mari.

*Le regarde*

- Je vous en supplie Sire, il faut faire quelque chose

*L'air désolé*

-Je le sais Monsieur, je le sais. Mais cela est délicat. Un divorce dépendrait du Pape. Or, nous ne sommes pas en ce moment en de très bonnes relations avec Rome. La chose semble donc impossible.

*Regarde son frère*

- Ce que je peux faire pour le moment, c'est tenir le duc de Lorraine, votre gendre, éloigné de sa femme. Il a l'interdiction de venir à Versailles. Votre fille restera au château le temps que se règlera cette affaire.

*Un sourire illumina le visage de Philippe*

- Oh ce serait formidable de faire cela Majesté, ainsi elle ne le craindrait plus puisqu'en restant ici elle bénéficierait de notre protection

*Sourit*

- Mais cela est déjà fait mon cher frère. J'ai dit à votre fille de rester au château. Je serai ainsi son protecteur. Elle est donc désormais en sécurité. N'est-ce pas ce que vous vouliez me demander?

*Lui sourit*

- Ainsi vous avez devancé mes souhaits, oh merci Sire, je ne sais comment je pourrais vous remercier

*Sourit*

- Mais ce n'est rien mon frère. Cela est mon devoir. Je ne pouvais laisser ma nièce dans une telle détresse.

*le regarde*

- Mais ce que vous pouvez faire, c'est me donner de vos nouvelles. Cela fait bien longtemps que nous nous sommes vus.

*Le regarde un peu gêné.*

- Pardonnez moi Sire, mais il fallait que je m'éloignes quelques temps de Versailles....j'en avais vraiment besoin. Mais, maintenant que je suis de retour, je comptes bien rester ici, ainsi nous pourrons nous voir plus souvent. En plus, avec le recul les raisons de ce départ me semblent futiles, mais je ne peux plus revenir en arrière maintenant

*L'air inquiet*

- Mais, qu'est-il arrivé mon cher frère, pour que vous ayez du quitter Versailles? Cela est-il grave?

*Le regarde*

- Oh non, rassurez vous Sire, ce n'était rien de bien grave, je me suis juste aperçus que la personne que j'ai aimé pendant trente ans se moquait de moi, alors je suis allé me changer les idées à Saint Cloud

*Le regarde*

- Vous voulez parler du Chevalier de Lorraine, je suppose. Mais si votre séjour à Saint Cloud vous a fait du bien, cela me réjouit.

*Le regarde*

- En effet, c'est de lui dont je parlais, et effectivement mon séjour à Saint Cloud m'a fait le plus grand bien, il m'a permit d'effacer toute trace de sentiments que je pouvais avoir pour lui.

*Sourit*

- Cela est fort bien, si vous avez pu surmonter cette épreuve. Je suis content de vous revoir à la Cour. Votre présence me manquait.

*Lui sourit*

-Moi aussi cela me manquait de ne plus vous voir, mais je ne pouvais pas et surtout je ne voulais pas présenter un visage triste alors que toute ma vie durant je vous ai habitué à un visage rieur

*Sourit*

- Comme c'est gentil à vous, mon frère, de ne pas avoir voulu m'inquiéter.Mais, même si je suis le Roi, je reste quand même votre frère. Si vous avez un quelconque problème, il ne faut pas hésiter à venir me voir.

*Lui sourit*

- D'accord mon Roi, je vous promet de venir vous voir si ça ne va pas

*Le regarde et sourit*

- Je tiens à ce que vous veniez me voir, mais pas seulement quand cela ne va pas. Vous serez toujours le bienvenu pour me rendre visite, mon cher frère.

*Lui sourit*

- Merci mon Roi, je m'en souviendrais

*Sourit*

- Je vous fait confiance. Que pensez-vous faire pour le reste de la journée?

*Le regarde*

- Et bien, à dire vrai je ne sais pas.....je pensais que ce que j'avais à vous demander me prendrais plus de temps, alors j'avais prévu la journée.....Enfin, je suppose que je faire une promenade dans vos jardins...

*Lui sourit*

- Peut-être voulez-vous m'accompagner Sire ?